Biais attentionnels8
Tendance de notre cerveau à se focaliser sélectivement sur certains aspects d'une situation ou d'un stimulus tout en ignorant d'autres informations, souvent influencée par des facteurs émotionnels, perceptuels ou contextuels.
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Tendance à attribuer des caractéristiques, intentions ou émotions humaines à des objets, des animaux ou des entités non humaines.
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Tendance à considérer qu'une idée ou un produit est meilleur simplement parce qu'il est nouveau ou récent.
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Tendance à accorder une attention disproportionnée à certains stimuli ou informations, souvent en fonction de nos émotions, croyances ou priorités.
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Tendance à voir sa concentration ou son attention détournée par des stimuli externes ou internes non pertinents par rapport à la tâche en cours.
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Tendance à mieux mémoriser les informations ou les contenus qui contiennent des éléments humoristiques.
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Tendance à mieux se souvenir d'informations ou d'événements inhabituels, surprenants ou étranges par rapport à des informations banales.
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Tendance à percevoir une différence accrue entre deux options ou stimuli lorsqu'ils sont présentés de manière successive ou simultanée.
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Tendance à percevoir des formes ou des motifs familiers, souvent des visages, dans des objets ou des stimuli ambigus.
Biais de jugement32
Erreurs systématiques dans nos évaluations et prises de décisions, souvent influencées par des heuristiques, des émotions ou des croyances préexistantes.
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Tendance à se fier excessivement à la première information reçue (l'ancre) pour prendre des décisions, même si elle est incorrecte ou non pertinente.
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Tendance à considérer qu'une idée ou un produit est meilleur simplement parce qu'il est nouveau ou récent.
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Tendance des individus à accorder plus de poids aux pertes potentielles qu'aux gains équivalents dans leurs prises de décision.
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Tendance à accorder une confiance excessive aux systèmes automatisés ou algorithmiques, même lorsqu'ils commettent des erreurs.
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Tendance à surestimer ses propres capacités, connaissances ou jugements, souvent en dépit de preuves contraires.
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Tendance à croire que des événements positifs sont plus susceptibles de nous arriver et que des événements négatifs sont moins probables, comparé à ce que les autres pourraient expérimenter.
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Tendance à exagérer les différences entre deux options lorsqu'elles sont comparées directement, tout en sous-estimant leurs similarités.
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Tendance à accorder plus d'importance et d'attention aux informations, événements ou expériences négatives qu'aux positives.
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Préférence pour l'élimination totale d'un petit risque plutôt que pour une réduction substantielle d'un plus grand risque.
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Tendance à préférer que les choses restent telles qu'elles sont, même si des alternatives pourraient être plus avantageuses.
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Tendance des individus à croire que les médias ou messages influencent davantage les autres qu'eux-mêmes.
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Tendance d'une personne ou d'un groupe à réagir de manière opposée aux intentions initiales d'une communication ou d'une intervention, notamment dans un contexte de persuasion.
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Tendance à influencer les décisions ou jugements d'une personne en présentant les informations de manière différente, même si le contenu est identique.
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Tendance à percevoir une différence accrue entre deux options ou stimuli lorsqu'ils sont présentés de manière successive ou simultanée.
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Tendance à vendre trop tôt les actifs qui ont augmenté en valeur et à conserver trop longtemps ceux qui ont diminué en valeur.
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Tendance des individus à modifier leurs préférences lorsque des options supplémentaires, dominées et moins attrayantes, sont introduites dans un choix.
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Tendance à attribuer une valeur supérieure à un objet ou un bien simplement parce qu'on le possède.
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Tendance à surestimer l'étendue avec laquelle ses propres opinions, croyances ou comportements sont partagés par les autres.
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Tendance à accorder une importance disproportionnée à un seul aspect d'une situation ou d'une décision, au détriment des autres facteurs pertinents.
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Tendance à généraliser une impression positive ou négative d'un trait d'une personne ou d'un objet à l'ensemble de ses caractéristiques.
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Tendance à éviter ou à ignorer les informations négatives ou inquiétantes, souvent pour réduire le stress ou l'anxiété associée.
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Tendance à accorder plus d'empathie et de soutien à une victime spécifique et identifiable qu'à un groupe anonyme ou à des statistiques générales.
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Tendance à surestimer ses performances sur des tâches difficiles et à sous-estimer ses performances sur des tâches faciles.
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Biais cognitif dans lequel les individus ayant de faibles compétences dans un domaine surestiment leurs capacités, tandis que les individus très compétents sous-estiment les leurs.
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Tendance des individus à accorder une valeur accrue aux objets qu'ils ont partiellement créés ou assemblés eux-mêmes.
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Tendance des individus à se percevoir au-dessus de la moyenne dans des domaines positifs, même lorsque cela est statistiquement improbable.
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Phénomène selon lequel des réglementations ou dispositifs de sécurité peuvent entraîner des comportements plus risqués, réduisant l'efficacité de ces mesures.
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L'heuristique de disponibilité est un biais cognitif dans lequel les individus évaluent la probabilité d'un événement ou la fréquence d'une occurrence en se basant sur la facilité avec laquelle des exemples similaires viennent à l'esprit.
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Tendance à surestimer sa capacité à contrôler des événements sur lesquels on n'a en réalité aucune influence.
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Tendance à accorder une valeur disproportionnée aux récompenses immédiates par rapport aux récompenses différées, même si ces dernières sont plus importantes.
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Tendance des individus à se percevoir comme meilleurs que la moyenne dans divers aspects, tels que l'intelligence, les compétences ou la moralité.
Biais de personnalité37
Distorsions dans la perception ou l'interprétation des comportements, souvent causées par des traits de personnalité, des expériences passées ou des croyances sur soi-même et les autres.
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Tendance à attribuer des caractéristiques, intentions ou émotions humaines à des objets, des animaux ou des entités non humaines.
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Tendance inconsciente à associer certains concepts ou stimuli à des stéréotypes ou jugements, influençant les attitudes et comportements.
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Tendance à attribuer de manière excessive les comportements des autres à leurs traits de personnalité, tout en sous-estimant les influences situationnelles.
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Tendance des individus à attribuer leurs succès à des causes internes (talent ou effort) et leurs échecs à des causes externes (facteurs hors de leur contrôle).
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Tendance à accorder une crédibilité excessive aux opinions ou actions d'une figure perçue comme une autorité, indépendamment de la validité des arguments.
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Tendance à percevoir les membres d'un groupe extérieur comme plus homogènes ou semblables entre eux que les membres de son propre groupe.
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Tendance à évaluer ses propres capacités, succès ou bien-être en se comparant à ceux des autres, ce qui peut entraîner des jugements biaisés.
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Tendance à sous-estimer la rapidité ou l'intensité avec laquelle une émotion ou une action se manifestera dans une situation donnée.
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Tendance à surévaluer l'impact des incitations externes, comme les récompenses ou sanctions, sur les comportements, parfois au détriment des motivations intrinsèques.
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Tendance des individus à surévaluer leur rôle ou leur importance dans des événements ou des situations.
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Tendance à croire que le monde est fondamentalement juste, où les bonnes actions sont récompensées et les mauvaises punies.
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Tendance à supposer que les actions ou décisions des autres sont motivées principalement par des intérêts personnels ou des intentions égoïstes.
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Tendance à sous-estimer l'impact émotionnel des états ou des besoins d'autres personnes lorsqu'on n'est pas soi-même dans un état émotionnel similaire.
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Tendance des individus à répondre ou à se comporter de manière perçue comme socialement acceptable ou désirable, plutôt qu'en fonction de leurs véritables pensées ou sentiments.
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Tendance à minimiser ou rejeter une idée ou une proposition simplement parce qu'elle vient d'une source perçue comme opposée ou non fiable.
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Tendance à attribuer ses propres comportements à des causes externes, tout en attribuant les comportements des autres à des causes internes.
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Tendance à juger ses propres comportements plus favorablement que ceux des autres lorsqu'ils sont en contradiction avec des normes ou valeurs morales.
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Tendance à percevoir les routes ou chemins familiers comme plus courts ou plus sûrs que les routes moins familières, même si cela n'est pas objectivement vrai.
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Tendance à adopter un comportement ou à acheter un produit simplement parce qu'il est populaire ou à la mode, souvent sans réflexion approfondie.
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Tendance à se concentrer sur les aspects positifs ou à attribuer des jugements plus favorables aux individus ou situations avec lesquels on interagit.
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Tendance à surestimer l'attention que les autres portent à soi, notamment à ses apparences, comportements ou erreurs.
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Difficulté accrue à reconnaître les visages de personnes appartenant à un groupe racial différent du sien, comparé à ceux de son propre groupe racial.
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Tendance à percevoir une personne comme plus attrayante lorsqu'elle est en groupe que lorsqu'elle est seule.
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Tendance à attribuer les comportements d'un individu aux caractéristiques supposées de son groupe d'appartenance, plutôt qu'à des facteurs individuels ou contextuels.
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Tendance à attribuer les comportements des autres à leurs dispositions internes plutôt qu'à des facteurs externes, tout en sous-estimant l'impact des circonstances.
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Tendance à attribuer les comportements négatifs des membres d'un groupe extérieur à des caractéristiques internes ou stables, tout en attribuant leurs comportements positifs à des circonstances externes ou exceptionnelles.
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Tendance à accorder un traitement plus favorable aux membres de son propre groupe qu'à ceux des groupes extérieurs.
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Tendance à attribuer les événements négatifs à des causes externes et à blâmer les victimes pour leurs malheurs, afin de maintenir un sentiment de sécurité personnelle.
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Tendance à attribuer ses propres actions ou leurs conséquences à une force ou entité extérieure, plutôt qu'à soi-même.
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Tendance à croire que l'on en sait davantage sur les autres que les autres n'en savent sur soi, ou que sa propre perspective est plus complète ou exacte.
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Tendance à surestimer la capacité des autres à percevoir ses émotions ou intentions personnelles, en supposant qu'elles sont plus évidentes qu'elles ne le sont réellement.
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Tendance à supposer que les autres disposent des mêmes connaissances ou informations que soi, rendant difficile la communication claire et adaptée à leur niveau de compréhension.
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Tendance à rejeter des idées, des solutions ou des produits externes en faveur de ceux développés en interne, souvent sans évaluation objective.
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Technique de manipulation psychologique où l'on incite une personne à faire l'inverse de ce qu'on lui demande explicitement, en exploitant son besoin d'autonomie.
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Réaction psychologique visant à restaurer une liberté perçue comme menacée ou restreinte, souvent en adoptant un comportement opposé à ce qui est attendu.
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Tendance à attribuer des caractéristiques généralisées à des individus en fonction de leur appartenance perçue à un groupe.
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Tendance inconsciente à attribuer des caractéristiques ou comportements spécifiques à un groupe de personnes, influençant les jugements et décisions.
Biais de raisonnement65
Erreurs dans la logique ou le processus de réflexion, souvent dues à des raccourcis cognitifs, des raisonnements motivés ou des informations limitées.
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Tendance à accepter ou utiliser des arguments fallacieux ou des raisonnements incorrects pour soutenir une conclusion.
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Tendance d'un expérimentateur à influencer inconsciemment les résultats d'une expérience en fonction de ses attentes ou hypothèses.
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Tendance des individus à percevoir ou à interpréter des résultats en fonction de leurs croyances ou anticipations initiales.
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Tendance à surestimer la durée ou l'intensité de l'impact émotionnel d'un événement futur, qu'il soit positif ou négatif.
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Tendance à accorder une importance excessive à la quantité d'informations disponibles, même si elles sont peu pertinentes pour la prise de décision.
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Tendance à juger les actions qui causent un préjudice comme étant moralement pires ou plus blâmables que les omissions qui causent un préjudice similaire.
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Tendance à percevoir ses actions, croyances ou attitudes passées comme étant cohérentes avec celles du présent, même si elles ont changé.
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Tendance à rechercher, interpréter ou se souvenir des informations d'une manière qui confirme ses croyances ou hypothèses initiales.
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Tendance à tester des hypothèses ou des croyances en se concentrant uniquement sur des exemples qui les valident, plutôt que sur ceux qui pourraient les infirmer.
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Tendance à évaluer la validité d'un argument en fonction de la crédibilité de sa conclusion plutôt que de la solidité de son raisonnement.
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Tendance à reconnaître les biais cognitifs chez les autres tout en ignorant ou sous-estimant leur présence chez soi-même.
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Tendance d'un expérimentateur à influencer, consciemment ou inconsciemment, les résultats d'une expérience en raison de ses attentes personnelles.
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Tendance à consommer davantage lorsqu'une portion plus grande est proposée, indépendamment de la faim ou du besoin réel.
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Tendance à percevoir les interactions ou échanges comme des situations où les gains de l'un se traduisent nécessairement par des pertes pour l'autre, ignorant les scénarios de bénéfice mutuel.
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Tendance à croire que les événements futurs suivront les tendances normales ou habituelles, même en présence de preuves indiquant le contraire.
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Tendance à anticiper des résultats négatifs ou défavorables, souvent de manière excessive ou irréaliste.
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Tendance à sous-estimer le temps, les coûts ou les ressources nécessaires pour accomplir une tâche ou un projet.
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Tendance à supposer que les autres partagent les mêmes croyances, attitudes ou comportements que soi-même.
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Tendance à juger la qualité d'une décision passée en fonction de son résultat final, plutôt qu'en se basant sur les informations disponibles au moment de la décision.
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Tendance à exagérer les aspects positifs de l'option choisie et les aspects négatifs des options rejetées après avoir pris une décision.
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Tendance à poursuivre un investissement, qu'il soit en temps, argent ou énergie, même lorsque les coûts irrécupérables dépassent les bénéfices attendus.
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Tendance à surestimer ou sous-estimer le temps gagné ou perdu lors d'une amélioration ou modification d'une tâche.
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Tendance à se concentrer sur les exemples ou cas qui ont 'survécu' à un processus, en ignorant ceux qui n'ont pas réussi, ce qui biaise les conclusions.
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Tendance à surestimer les bénéfices et à sous-estimer les risques ou limitations associés à une innovation, simplement parce qu'elle est nouvelle.
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Tendance à juger la moralité d'une action en fonction de ses résultats, plutôt que sur les intentions ou le processus décisionnel qui l'ont motivée.
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Tendance à adopter des comportements plus risqués lorsque des mesures de sécurité sont en place, en croyant que ces mesures compensent le danger.
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Tendance à diviser mentalement ses ressources financières ou autres en différentes catégories, influençant les décisions de manière irrationnelle.
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Tendance à accorder plus de poids aux croyances ou informations existantes qu'aux nouvelles informations, même si ces dernières sont plus pertinentes ou fiables.
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Tendance à percevoir une relation entre deux événements ou variables alors qu'il n'existe aucune corrélation réelle.
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Tendance à percevoir le passé comme meilleur et à croire que la société ou certains aspects de celle-ci sont en déclin.
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Tendance à consacrer une quantité disproportionnée de temps et d'énergie à des décisions insignifiantes tout en négligeant des sujets complexes et importants.
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Tendance à éviter les options dont les probabilités de succès ou d'échec sont incertaines, préférant celles avec des informations plus claires.
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Tendance à accorder une importance différente à des objets ou concepts en fonction de leur nom ou de la manière dont ils sont étiquetés.
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Tendance à mieux mémoriser ou valoriser des informations qui nécessitent plus d'efforts cognitifs pour être traitées ou comprises.
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Tendance des individus à mieux retenir et valoriser les informations qu'ils ont activement générées ou formulées par eux-mêmes.
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Tendance à être influencé de manière persistante par des informations initiales incorrectes ou trompeuses, même après qu'elles aient été corrigées.
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Tendance des sujets à modifier leur comportement lorsqu'ils savent qu'ils sont observés.
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Tendance à préférer des choix qui semblent offrir une certitude dans un scénario spécifique, tout en ignorant l'incertitude globale associée à ces choix.
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Tendance à évaluer la probabilité d'un événement global comme inférieure à la somme des probabilités de ses sous-événements.
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Tendance à juger un ensemble moins complet comme plus attractif ou plus satisfaisant qu'un ensemble plus grand, dans certains contextes.
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Tendance à surestimer ou sous-estimer l'importance d'un événement en se basant sur sa probabilité perçue, souvent de manière incorrecte.
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Tendance à croire qu'une combinaison de conditions spécifiques est plus probable qu'une seule condition générale.
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Tendance à confondre les attributs d'une entité en raison de variations dans la présentation ou l'identification, menant à des conclusions incorrectes sur l'identité ou les relations.
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Tendance à croire qu'une personne ou un événement ayant réussi plusieurs fois de suite est plus susceptible de continuer à réussir, même si les résultats sont indépendants.
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Tendance à utiliser des exemples personnels ou anecdotes spécifiques comme preuve pour généraliser, même lorsque des données statistiques fiables sont disponibles.
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Tendance à croire que les résultats futurs d'un événement aléatoire sont influencés par les résultats passés, même lorsqu'ils sont indépendants.
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Tendance à poursuivre un engagement ou un investissement, même lorsque des signaux montrent que cela n'est plus rationnel ou avantageux.
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Tendance à continuer à investir dans une décision ou un projet malgré des preuves montrant qu'il est peu probable d'atteindre un résultat positif.
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Tendance à croire que les membres d'un groupe possèdent une 'essence' ou une nature intrinsèque qui définit leurs caractéristiques ou comportements.
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Tendance à percevoir les objets uniquement selon leur usage habituel, ce qui limite la capacité à trouver des solutions créatives.
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Tendance à surévaluer la précision ou la validité de ses jugements ou prédictions, même en présence de preuves contraires ou d'un manque de données fiables.
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Tendance à penser en termes de valeurs nominales (montants monétaires) plutôt qu'en termes de valeurs réelles (ajustées à l'inflation ou à d'autres facteurs économiques).
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Tendance à ignorer la taille d'un échantillon ou d'un groupe lors de l'évaluation de probabilités ou de résultats, en accordant le même poids aux petits et grands groupes.
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Tendance à attribuer une valeur accrue à un résultat ou à un objet lorsqu'un effort important a été fourni pour l'obtenir.
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Tendance à défendre et justifier les systèmes sociaux, économiques ou politiques en place, même lorsqu'ils sont injustes ou inefficaces.
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Principe affirmant que tout ce qui peut mal tourner finira par mal tourner, souvent interprété de manière pessimiste.
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Principe selon lequel la perception de la différence entre deux stimuli est proportionnelle au logarithme de leur intensité relative, plutôt qu'à leur différence absolue.
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Tendance à ignorer les probabilités ou les statistiques lors de la prise de décision, en se concentrant davantage sur des éléments émotionnels ou anecdotiques.
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Tendance à ignorer ou à sous-estimer la fréquence de base d'un événement ou d'une probabilité au profit d'informations anecdotiques ou spécifiques.
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Tendance à percevoir, interpréter et se souvenir des informations en fonction de ses attentes, croyances ou expériences préexistantes.
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Principe selon lequel, parmi plusieurs hypothèses expliquant un phénomène, la plus simple est souvent la meilleure.
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Tendance à justifier un achat ou une décision après coup en mettant en avant ses aspects positifs, tout en minimisant ses éventuels inconvénients.
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Tendance à croire que l'on perçoit la réalité de manière objective, et que ceux qui ne partagent pas notre point de vue sont mal informés, irrationnels ou biaisés.
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Tendance à rejeter automatiquement de nouvelles informations ou idées lorsqu'elles contredisent des croyances ou pratiques établies.
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Tendance à considérer une information comme vraie si elle correspond à ses croyances ou attentes personnelles, même si elle manque de preuves objectives.
Biais mnésique49
Distorsions ou sélections de souvenirs influencées par les émotions, le contexte ou la reconstruction subjective d'événements passés.
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Tendance à sous-estimer la durée ou l'intensité des émotions futures, qu'elles soient positives ou négatives.
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Tendance à juger les actions qui causent un préjudice comme étant moralement pires ou plus blâmables que les omissions qui causent un préjudice similaire.
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Tendance à mieux se souvenir des informations ou événements qui correspondent à l'état émotionnel actuel d'une personne.
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Tendance à percevoir les événements passés comme étant plus prévisibles qu'ils ne l'étaient réellement au moment où ils se sont produits.
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Tendance à inventer des souvenirs ou des explications pour combler des lacunes dans la mémoire, souvent sans intention délibérée de tromper.
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Tendance à confondre les origines ou les auteurs de plusieurs informations similaires ou à attribuer une information à une source incorrecte.
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Tendance à croire qu'une idée ou un souvenir provient de soi-même, alors qu'il a été inconsciemment emprunté à une source externe.
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Tendance à ne pas se souvenir d'une information en l'absence d'indices ou de repères contextuels pour activer la mémoire.
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Tendance à percevoir les phrases ou affirmations rimées comme plus vraies ou crédibles que des phrases similaires sans rime.
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Tendance à oublier les informations immédiatement après leur utilisation, en se concentrant rapidement sur la tâche suivante.
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Tendance à trouver qu'une description générale et vague s'applique spécifiquement à soi, notamment dans des contextes comme les horoscopes ou les tests de personnalité.
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Phénomène selon lequel des sessions d'apprentissage espacées dans le temps sont plus efficaces pour la mémorisation à long terme que des sessions massées.
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Tendance à mieux mémoriser les informations ou les contenus qui contiennent des éléments humoristiques.
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Tendance à mieux se souvenir d'informations ou d'événements inhabituels, surprenants ou étranges par rapport à des informations banales.
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Tendance à intégrer des informations fausses ou trompeuses dans les souvenirs, souvent après avoir été exposé à des informations incorrectes.
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Tendance à se souvenir moins efficacement des éléments d'une liste à mesure que sa longueur augmente.
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Tendance à mieux mémoriser les informations présentées sous une modalité sensorielle particulière, comme l'auditif ou le visuel, en fonction du contexte ou de la nature de la tâche.
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Tendance à mieux se souvenir des premiers (effet de primauté) et des derniers éléments (effet de récence) dans une série d'informations, au détriment des éléments du milieu.
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Tendance à mieux se souvenir des premiers (effet de primauté) et des derniers éléments (effet de récence) d'une série, au détriment des éléments du milieu.
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Tendance à se souvenir davantage des premiers éléments d'une liste ou d'une séquence par rapport aux éléments suivants.
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Tendance à mieux mémoriser les informations traitées de manière approfondie ou significative par rapport à celles traitées de manière superficielle.
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Tendance à mieux se souvenir des derniers éléments d'une liste ou d'une séquence, par rapport aux éléments du milieu ou du début.
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Tendance à mieux mémoriser les informations qui sont liées à soi-même ou à ses expériences personnelles.
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Tendance à préférer des stimuli ou des objets auxquels on a été exposé à plusieurs reprises, même en l'absence d'interaction consciente ou de jugement critique.
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Tendance à mieux mémoriser les informations présentées sous forme d'images par rapport à celles présentées sous forme de texte ou verbalement.
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Tendance à percevoir des événements passés comme étant plus récents (télescopage vers l'avant) ou plus anciens (télescopage vers l'arrière) qu'ils ne le sont réellement.
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Tendance à considérer une information comme vraie après l'avoir entendue ou lue plusieurs fois, même si elle est incorrecte.
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Tendance à se souvenir ou à percevoir une information différemment en fonction du contexte dans lequel elle est présentée ou rappelée.
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Phénomène par lequel un élément ajouté à la fin d'une liste ou d'une séquence diminue la mémorisation des derniers éléments précédents.
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Tendance des individus à accepter des descriptions générales et vagues de leur personnalité comme étant très spécifiques et pertinentes pour eux.
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Tendance à oublier des informations facilement accessibles via des moteurs de recherche ou des dispositifs numériques, tout en mémorisant comment y accéder.
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Amélioration de la mémorisation et de l'apprentissage par le biais de tests répétés ou d'auto-évaluations plutôt que par de simples répétitions passives.
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Tendance à mieux se souvenir des éléments distinctifs ou isolés dans un ensemble homogène d'informations.
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Tendance à se souvenir de l'information mais à en attribuer incorrectement la source ou le contexte d'origine.
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Phénomène où une personne se souvient d'un événement qui ne s'est jamais produit ou qui s'est produit différemment de la manière dont il est mémorisé.
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Tendance à percevoir une augmentation de la fréquence d'apparition d'un phénomène après y avoir été récemment exposé ou sensibilisé.
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Tendance à accorder plus d'importance ou de poids aux événements récents qu'à ceux survenus dans un passé plus éloigné, même si ces derniers sont plus pertinents.
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Tendance à percevoir des motifs ou des séries dans des données aléatoires, même lorsqu'aucune corrélation n'existe.
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Phénomène où la présentation de certains indices ou éléments d'une liste perturbe la capacité à se souvenir des autres éléments non présentés.
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Phénomène par lequel le rappel de certaines informations perturbe ou inhibe le rappel d'autres informations liées, souvent en raison de conflits ou d'interférences.
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Tendance à mémoriser des informations en accord avec des stéréotypes existants, tout en ignorant ou déformant les informations qui les contredisent.
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Phénomène où une personne est incapable de se rappeler d'un mot ou d'une information spécifique tout en ayant la conviction que la réponse est accessible.
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Tendance à accorder peu d'importance à la durée totale d'une expérience lors de son évaluation, en se concentrant principalement sur son pic émotionnel et sa fin.
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Tendance à simplifier ou à exagérer certains détails d'une expérience ou d'un récit, ce qui modifie la mémoire ou la perception globale de l'événement.
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Limitation cognitive selon laquelle un individu peut traiter et mémoriser simultanément environ 7 éléments (plus ou moins 2) dans sa mémoire de travail.
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Tendance à remarquer de manière disproportionnée un phénomène ou une information nouvellement rencontrée, donnant l'impression qu'elle apparaît soudainement de manière répétée.
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Tendance à juger une expérience principalement sur la base de ses moments les plus intenses (positifs ou négatifs) et de sa fin, plutôt que sur l'ensemble de l'expérience.
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Tendance à se souvenir des expériences passées de manière plus positive qu'elles ne l'étaient réellement au moment où elles ont été vécues.
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Tendance à être influencé par des suggestions ou des informations extérieures, conduisant à des modifications des souvenirs ou des comportements.
Biais sensori-moteurs3
Perceptions erronées ou distordues résultant d'interactions entre les systèmes sensoriels et moteurs, souvent exploitées par les illusions visuelles, auditives ou tactiles.
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Amélioration perçue de l'état d'une personne en réponse à un traitement inactif ou inefficace, attribuée à des attentes positives.
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Tendance à percevoir des formes ou des motifs familiers, souvent des visages, dans des objets ou des stimuli ambigus.
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Jugement ou attitude négative envers une personne ou un groupe basé sur des stéréotypes, souvent sans justification rationnelle ou expérience personnelle.