En quoi consiste ce biais ?
Effet boomerang en bref
L’effet boomerang survient lorsque des tentatives pour influencer un comportement ou une opinion ont l’effet inverse de celui escompté. Ce biais est souvent observé dans les campagnes de santé publique, de marketing ou de communication sociale.
De quel type de biais fait-il parti ?
Biais de jugement
Qu'est-ce qui se joue au niveau de notre cerveau ?
Le Besoin d'agir vite
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Qui est impacté par ce biais ?
Utilisateur
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Designer
Les designers doivent être attentifs à éviter des messages ou des interventions qui pourraient être perçus comme trop intrusifs ou manipulateurs.
Commanditaire
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Comment réduire l'impact de ce biais ?
Quelques précautions
Utiliser des messages empathiques et non intrusifs pour éviter de provoquer un rejet ou une opposition.
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À la découverte de ce biais
Découverte & mise en évidence
Une des premières études formelles sur ce phénomène pourrait être attribuée à des chercheurs tels que Hovland, Janis, et Kelley en 1953, dans leur travail sur la communication persuasive. Ils ont observé que sous certaines conditions, les efforts de persuasion non seulement échouent, mais provoquent également une croyance encore plus forte dans le sens contraire chez le sujet persuadé.
L’effet boomerang est enraciné dans ce qu’on appelle la « réactance », une réaction psychologique où les individus éprouvent une forte aversion lorsque leurs choix ou libertés sont limités ou menacés.
Jack W. Brehm a introduit la théorie de la réactance psychologique en 1966, qui a aidé à formaliser et à expliquer pourquoi et comment l’effet boomerang se produit en réponse à la persuasion perçue comme coercitive.
Au quotidien
L’effet boomerang, dans le contexte du complotisme, fonctionne parce que les tentatives de correction perçues comme intrusives ou menaçantes peuvent renforcer la perception qu’il existe une « vérité cachée » que certains cherchent à supprimer.
Cela peut amener les individus à se méfier davantage des sources officielles et à rechercher des explications qui confirment leurs préjugés, renforçant ainsi leur adhérence aux théories du complot.
