Trouver du sens

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Nous imaginons que les personnes que nous aimons ou que les choses avec lesquelles nous sommes familiers sont meilleures que les choses et les personnes qui ne le sont pas

Favoriser ce qui est familier ou ce que nous aimons renforce notre sentiment de sécurité et notre bien-être. L’enjeu est de maintenir cette préférence sans exclure ou discréditer injustement ce qui est nouveau ou inconnu, limitant ainsi notre ouverture d’esprit.

Biais d’homogénéité d’exogroupe

Tendance à percevoir les membres d'un groupe extérieur comme plus homogènes ou semblables entre eux que les membres de son propre groupe.
Dévaluation réactive

Tendance à minimiser ou rejeter une idée ou une proposition simplement parce qu'elle vient d'une source perçue comme opposée ou non fiable.
Effet de halo

Tendance à généraliser une impression positive ou négative d'un trait d'une personne ou d'un objet à l'ensemble de ses caractéristiques.
Effet de la route familière

Tendance à percevoir les routes ou chemins familiers comme plus courts ou plus sûrs que les routes moins familières, même si cela n'est pas objectivement vrai.
Effet de positivité

Tendance à se concentrer sur les aspects positifs ou à attribuer des jugements plus favorables aux individus ou situations avec lesquels on interagit.
Effet inter-races

Difficulté accrue à reconnaître les visages de personnes appartenant à un groupe racial différent du sien, comparé à ceux de son propre groupe racial.
Effet pom-pom girl

Tendance à percevoir une personne comme plus attrayante lorsqu'elle est en groupe que lorsqu'elle est seule.
Favoritisme intragroupe

Tendance à accorder un traitement plus favorable aux membres de son propre groupe qu'à ceux des groupes extérieurs.
Pas inventé ici

Tendance à rejeter des idées, des solutions ou des produits externes en faveur de ceux développés en interne, souvent sans évaluation objective.

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Nous pensons que nous savons ce que les autres pensent

Anticiper les pensées ou intentions d’autrui est essentiel pour naviguer dans des interactions sociales complexes. L’enjeu est de développer cette capacité tout en restant conscient des limites de nos hypothèses pour éviter les malentendus ou les jugements hâtifs.

Biais des incitations extrinsèques

Tendance à surévaluer l'impact des incitations externes, comme les récompenses ou sanctions, sur les comportements, parfois au détriment des motivations intrinsèques.
Effet de projecteur

Tendance à surestimer l'attention que les autres portent à soi, notamment à ses apparences, comportements ou erreurs.
Illusion d’agence externe

Tendance à attribuer ses propres actions ou leurs conséquences à une force ou entité extérieure, plutôt qu'à soi-même.
Illusion de connaissance asymétrique

Tendance à croire que l'on en sait davantage sur les autres que les autres n'en savent sur soi, ou que sa propre perspective est plus complète ou exacte.
Illusion de transparence

Tendance à surestimer la capacité des autres à percevoir ses émotions ou intentions personnelles, en supposant qu'elles sont plus évidentes qu'elles ne le sont réellement.
Malédiction de la connaissance

Tendance à supposer que les autres disposent des mêmes connaissances ou informations que soi, rendant difficile la communication claire et adaptée à leur niveau de compréhension.

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Nous projetons nos croyances et schémas de pensées actuels sur le passé et le futur

Utiliser nos schémas mentaux actuels pour interpréter le passé et anticiper l’avenir facilite la continuité et la cohérence de notre pensée. L’enjeu est de cultiver cette capacité tout en reconnaissant que nos perspectives présentes peuvent biaiser notre perception du temps et nos prévisions.

Biais d’impact

Tendance à surestimer la durée ou l'intensité de l'impact émotionnel d'un événement futur, qu'il soit positif ou négatif.
Biais de cohérence avec soi

Tendance à percevoir ses actions, croyances ou attitudes passées comme étant cohérentes avec celles du présent, même si elles ont changé.
Biais de pessimisme

Tendance à anticiper des résultats négatifs ou défavorables, souvent de manière excessive ou irréaliste.
Biais de planification

Tendance à sous-estimer le temps, les coûts ou les ressources nécessaires pour accomplir une tâche ou un projet.
Biais de projection

Tendance à supposer que les autres partagent les mêmes croyances, attitudes ou comportements que soi-même.
Biais de résultat

Tendance à juger la qualité d'une décision passée en fonction de son résultat final, plutôt qu'en se basant sur les informations disponibles au moment de la décision.
Biais de retenue

Tendance à sous-estimer la rapidité ou l'intensité avec laquelle une émotion ou une action se manifestera dans une situation donnée.
Biais du gain de temps

Tendance à surestimer ou sous-estimer le temps gagné ou perdu lors d'une amélioration ou modification d'une tâche.
Biais pro-innovation

Tendance à surestimer les bénéfices et à sous-estimer les risques ou limitations associés à une innovation, simplement parce qu'elle est nouvelle.
Biais rétrospectif

Tendance à percevoir les événements passés comme étant plus prévisibles qu'ils ne l'étaient réellement au moment où ils se sont produits.
Chance morale

Tendance à juger la moralité d'une action en fonction de ses résultats, plutôt que sur les intentions ou le processus décisionnel qui l'ont motivée.
Déclinisme

Tendance à percevoir le passé comme meilleur et à croire que la société ou certains aspects de celle-ci sont en déclin.
Effet de télescopage

Tendance à percevoir des événements passés comme étant plus récents (télescopage vers l'avant) ou plus anciens (télescopage vers l'arrière) qu'ils ne le sont réellement.
Rétrospective de la vie en rose

Tendance à se souvenir des expériences passées de manière plus positive qu'elles ne l'étaient réellement au moment où elles ont été vécues.

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Nous remplissons les caractéristiques manquantes à partir de stéréotypes, de généralités et de nos a priori

Compléter les informations manquantes permet de prendre des décisions rapides et d’agir face à l’incertitude. L’enjeu est d’utiliser ces raccourcis cognitifs de manière efficace sans que nos préjugés ou stéréotypes nous conduisent à des erreurs ou des jugements biaisés.

Argument tiré d’un sophisme

Tendance à accepter ou utiliser des arguments fallacieux ou des raisonnements incorrects pour soutenir une conclusion.
Biais d’automatisation

Tendance à accorder une confiance excessive aux systèmes automatisés ou algorithmiques, même lorsqu'ils commettent des erreurs.
Biais d’autorité

Tendance à accorder une crédibilité excessive aux opinions ou actions d'une figure perçue comme une autorité, indépendamment de la validité des arguments.
Croyance en un monde juste

Tendance à croire que le monde est fondamentalement juste, où les bonnes actions sont récompensées et les mauvaises punies.
Effet d’hypocrisie morale

Tendance à juger ses propres comportements plus favorablement que ceux des autres lorsqu'ils sont en contradiction avec des normes ou valeurs morales.
Effet de mode

Tendance à adopter un comportement ou à acheter un produit simplement parce qu'il est populaire ou à la mode, souvent sans réflexion approfondie.
Effet placebo

Amélioration perçue de l'état d'une personne en réponse à un traitement inactif ou inefficace, attribuée à des attentes positives.
Erreur d’attribution de groupe

Tendance à attribuer les comportements d'un individu aux caractéristiques supposées de son groupe d'appartenance, plutôt qu'à des facteurs individuels ou contextuels.
Erreur ultime d’attribution

Tendance à attribuer les comportements négatifs des membres d'un groupe extérieur à des caractéristiques internes ou stables, tout en attribuant leurs comportements positifs à des circonstances externes ou exceptionnelles.
Essentialisme

Tendance à croire que les membres d'un groupe possèdent une 'essence' ou une nature intrinsèque qui définit leurs caractéristiques ou comportements.
Fixité fonctionnelle

Tendance à percevoir les objets uniquement selon leur usage habituel, ce qui limite la capacité à trouver des solutions créatives.
Stéréotypage

Tendance à attribuer des caractéristiques généralisées à des individus en fonction de leur appartenance perçue à un groupe.

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Nous simplifions les probabilités et les nombres pour les rendre plus faciles et abordables à notre pensée

Traiter des probabilités complexes de manière simplifiée aide à prendre des décisions rapides et pratiques. L’enjeu est de trouver un équilibre entre simplification et précision pour éviter des erreurs de jugement importantes dans des contextes critiques.

Biais de la somme nulle

Tendance à percevoir les interactions ou échanges comme des situations où les gains de l'un se traduisent nécessairement par des pertes pour l'autre, ignorant les scénarios de bénéfice mutuel.
Biais de normalité

Tendance à croire que les événements futurs suivront les tendances normales ou habituelles, même en présence de preuves indiquant le contraire.
Biais du survivant

Tendance à se concentrer sur les exemples ou cas qui ont 'survécu' à un processus, en ignorant ceux qui n'ont pas réussi, ce qui biaise les conclusions.
Comptabilité mentale

Tendance à diviser mentalement ses ressources financières ou autres en différentes catégories, influençant les décisions de manière irrationnelle.
Effet de dénomination

Tendance à accorder une importance différente à des objets ou concepts en fonction de leur nom ou de la manière dont ils sont étiquetés.
Effet de sous-additivité

Tendance à évaluer la probabilité d'un événement global comme inférieure à la somme des probabilités de ses sous-événements.
Erreur d’appel à la probabilité

Tendance à surestimer ou sous-estimer l'importance d'un événement en se basant sur sa probabilité perçue, souvent de manière incorrecte.
Loi de Murphy

Principe affirmant que tout ce qui peut mal tourner finira par mal tourner, souvent interprété de manière pessimiste.
Nombre magique 7 ± 2

Limitation cognitive selon laquelle un individu peut traiter et mémoriser simultanément environ 7 éléments (plus ou moins 2) dans sa mémoire de travail.

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Nous trouvons des histoires et des motifs même dans des données éparses

Donner du sens à des informations apparemment déconnectées nous aide à comprendre et à naviguer dans un monde complexe. L’enjeu est de trouver des motifs utiles et pertinents tout en évitant de percevoir des schémas inexistants ou de tomber dans des raisonnements fallacieux.

Anthropomorphisme

Tendance à attribuer des caractéristiques, intentions ou émotions humaines à des objets, des animaux ou des entités non humaines.
Confabulation

Tendance à inventer des souvenirs ou des explications pour combler des lacunes dans la mémoire, souvent sans intention délibérée de tromper.
Corrélation illusoire

Tendance à percevoir une relation entre deux événements ou variables alors qu'il n'existe aucune corrélation réelle.
Erreur de l’homme masqué

Tendance à confondre les attributs d'une entité en raison de variations dans la présentation ou l'identification, menant à des conclusions incorrectes sur l'identité ou les relations.
Erreur de la main chaude

Tendance à croire qu'une personne ou un événement ayant réussi plusieurs fois de suite est plus susceptible de continuer à réussir, même si les résultats sont indépendants.
Erreur de la preuve anecdotique

Tendance à utiliser des exemples personnels ou anecdotes spécifiques comme preuve pour généraliser, même lorsque des données statistiques fiables sont disponibles.
Erreur du parieur

Tendance à croire que les résultats futurs d'un événement aléatoire sont influencés par les résultats passés, même lorsqu'ils sont indépendants.
Illusion de la récence

Tendance à accorder plus d'importance ou de poids aux événements récents qu'à ceux survenus dans un passé plus éloigné, même si ces derniers sont plus pertinents.
Illusion de la validité

Tendance à surévaluer la précision ou la validité de ses jugements ou prédictions, même en présence de preuves contraires ou d'un manque de données fiables.
Illusion des séries

Tendance à percevoir des motifs ou des séries dans des données aléatoires, même lorsqu'aucune corrélation n'existe.
Insensibilité à la taille du groupe

Tendance à ignorer la taille d'un échantillon ou d'un groupe lors de l'évaluation de probabilités ou de résultats, en accordant le même poids aux petits et grands groupes.
Négligence des probabilités

Tendance à ignorer les probabilités ou les statistiques lors de la prise de décision, en se concentrant davantage sur des éléments émotionnels ou anecdotiques.
Paréidolie

Tendance à percevoir des formes ou des motifs familiers, souvent des visages, dans des objets ou des stimuli ambigus.