Trop d'informations à traiter

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Les choses bizarres, drôles, visuellement frappantes ou anthropomorphiques sont plus saillantes que celles qui ne le sont pas

Notre attention est naturellement attirée par ce qui sort de l’ordinaire, une stratégie évolutive pour détecter les menaces ou opportunités. L’enjeu est d’exploiter cette sensibilité pour retenir des informations importantes tout en évitant la distraction excessive par des stimuli inutiles.

Anthropomorphisme

Tendance à attribuer des caractéristiques, intentions ou émotions humaines à des objets, des animaux ou des entités non humaines.
Effet d’humour

Tendance à mieux mémoriser les informations ou les contenus qui contiennent des éléments humoristiques.
Effet de bizarrerie

Tendance à mieux se souvenir d'informations ou d'événements inhabituels, surprenants ou étranges par rapport à des informations banales.
Effet de contraste

Tendance à percevoir une différence accrue entre deux options ou stimuli lorsqu'ils sont présentés de manière successive ou simultanée.
Paréidolie

Tendance à percevoir des formes ou des motifs familiers, souvent des visages, dans des objets ou des stimuli ambigus.

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Nous nous rappelons les choses qui sont déjà amorcées dans notre mémoire ou qui sont souvent répétées

Amorcer ou répéter des informations renforce leur présence dans notre esprit, facilitant leur accessibilité. L’enjeu est d’utiliser cette dynamique pour consolider des apprentissages utiles, tout en évitant que des répétitions non pertinentes biaisent nos jugements ou décisions.

Biais attentionnel

Tendance à accorder une attention disproportionnée à certains stimuli ou informations, souvent en fonction de nos émotions, croyances ou priorités.
Biais d’omission

Tendance à juger les actions qui causent un préjudice comme étant moralement pires ou plus blâmables que les omissions qui causent un préjudice similaire.
Biais mnésique lié à l’humeur

Tendance à mieux se souvenir des informations ou événements qui correspondent à l'état émotionnel actuel d'une personne.
Décalage empathique

Tendance à sous-estimer l'impact émotionnel des états ou des besoins d'autres personnes lorsqu'on n'est pas soi-même dans un état émotionnel similaire.
Échec du rappel sans indice

Tendance à ne pas se souvenir d'une information en l'absence d'indices ou de repères contextuels pour activer la mémoire.
Effet de simple exposition

Tendance à préférer des stimuli ou des objets auxquels on a été exposé à plusieurs reprises, même en l'absence d'interaction consciente ou de jugement critique.
Effet de supériorité de l’image

Tendance à mieux mémoriser les informations présentées sous forme d'images par rapport à celles présentées sous forme de texte ou verbalement.
Effet de vérité illusoire

Tendance à considérer une information comme vraie après l'avoir entendue ou lue plusieurs fois, même si elle est incorrecte.
Effet du contexte

Tendance à se souvenir ou à percevoir une information différemment en fonction du contexte dans lequel elle est présentée ou rappelée.
Illusion de fréquence

Tendance à percevoir une augmentation de la fréquence d'apparition d'un phénomène après y avoir été récemment exposé ou sensibilisé.
Oubli de la fréquence de base

Tendance à ignorer ou à sous-estimer la fréquence de base d'un événement ou d'une probabilité au profit d'informations anecdotiques ou spécifiques.
Phénomène de Baader-Meinhof

Tendance à remarquer de manière disproportionnée un phénomène ou une information nouvellement rencontrée, donnant l'impression qu'elle apparaît soudainement de manière répétée.

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Nous remarquons les failles chez les autres plus facilement que chez nous-même

Identifier les erreurs chez autrui permet de préserver notre position sociale et d’apprendre de leurs expériences. L’enjeu est de cultiver cette capacité sans que cela mène à un aveuglement sur nos propres défauts ou à des jugements excessivement critiques.

Biais de l’angle mort

Tendance à reconnaître les biais cognitifs chez les autres tout en ignorant ou sous-estimant leur présence chez soi-même.
Cynisme naïf

Tendance à supposer que les actions ou décisions des autres sont motivées principalement par des intérêts personnels ou des intentions égoïstes.
Réalisme naïf

Tendance à croire que l'on perçoit la réalité de manière objective, et que ceux qui ne partagent pas notre point de vue sont mal informés, irrationnels ou biaisés.

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Nous sommes attirés par les détails qui confirment nos propres croyances préexistantes

Renforcer nos croyances permet de consolider notre vision du monde et d’éviter la dissonance cognitive. L’enjeu est d’équilibrer ce besoin de cohérence avec une ouverture suffisante à des perspectives nouvelles ou contradictoires.

Attente de l’expérimentateur

Tendance d'un expérimentateur à influencer inconsciemment les résultats d'une expérience en fonction de ses attentes ou hypothèses.
Biais d’attente

Tendance des individus à percevoir ou à interpréter des résultats en fonction de leurs croyances ou anticipations initiales.
Biais de confirmation

Tendance à rechercher, interpréter ou se souvenir des informations d'une manière qui confirme ses croyances ou hypothèses initiales.
Biais de congruence

Tendance à tester des hypothèses ou des croyances en se concentrant uniquement sur des exemples qui les valident, plutôt que sur ceux qui pourraient les infirmer.
Biais de l’expérimentateur

Tendance d'un expérimentateur à influencer, consciemment ou inconsciemment, les résultats d'une expérience en raison de ses attentes personnelles.
Biais de soutien du choix

Tendance à exagérer les aspects positifs de l'option choisie et les aspects négatifs des options rejetées après avoir pris une décision.
Effet de l’autruche

Tendance à éviter ou à ignorer les informations négatives ou inquiétantes, souvent pour réduire le stress ou l'anxiété associée.
Effet de l’influence continue

Tendance à être influencé de manière persistante par des informations initiales incorrectes ou trompeuses, même après qu'elles aient été corrigées.
Effet de l’observateur

Tendance des sujets à modifier leur comportement lorsqu'ils savent qu'ils sont observés.
Perception sélective

Tendance à percevoir, interpréter et se souvenir des informations en fonction de ses attentes, croyances ou expériences préexistantes.
Rationalisation post-achat

Tendance à justifier un achat ou une décision après coup en mettant en avant ses aspects positifs, tout en minimisant ses éventuels inconvénients.
Réflexe de Semmelweis

Tendance à rejeter automatiquement de nouvelles informations ou idées lorsqu'elles contredisent des croyances ou pratiques établies.
Validation subjective

Tendance à considérer une information comme vraie si elle correspond à ses croyances ou attentes personnelles, même si elle manque de preuves objectives.

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On remarque lorsque quelque chose a changé

La détection du changement est cruciale pour réagir à des menaces ou opportunités dans l’environnement. L’enjeu est de maintenir cette vigilance sans qu’elle nous rende hypersensibles à des variations insignifiantes ou nous fasse ignorer ce qui reste constant mais important.

Ancrage

Tendance à se fier excessivement à la première information reçue (l'ancre) pour prendre des décisions, même si elle est incorrecte ou non pertinente.
Biais de distinction

Tendance à exagérer les différences entre deux options lorsqu'elles sont comparées directement, tout en sous-estimant leurs similarités.
Conservatisme

Tendance à accorder plus de poids aux croyances ou informations existantes qu'aux nouvelles informations, même si ces dernières sont plus pertinentes ou fiables.
Effet de cadrage

Tendance à influencer les décisions ou jugements d'une personne en présentant les informations de manière différente, même si le contenu est identique.
Effet de contraste

Tendance à percevoir une différence accrue entre deux options ou stimuli lorsqu'ils sont présentés de manière successive ou simultanée.
Effet de focus

Tendance à accorder une importance disproportionnée à un seul aspect d'une situation ou d'une décision, au détriment des autres facteurs pertinents.
Illusion monétaire

Tendance à penser en termes de valeurs nominales (montants monétaires) plutôt qu'en termes de valeurs réelles (ajustées à l'inflation ou à d'autres facteurs économiques).
Loi de Weber-Fechner

Principe selon lequel la perception de la différence entre deux stimuli est proportionnelle au logarithme de leur intensité relative, plutôt qu'à leur différence absolue.